Festivals 20/11/2021

À table, mes chéries-chéris !

La 27e édition du Festival du film LGBTQI&+++ commence ce week-end à Paris, pour dix jours. 64 longs et 66 courts métrages sont au menu.

Le Festival Chéries-chéris, qui se tiendra comme à son habitude à Paris dans les salles MK2 Beaubourg, Bibliothèque et Quai de Seine, sera fidèle à son leadership en France en la matière et proposera de découvrir un large éventail international. 

Ouverture en fanfare avec After Blue (Paradis Sale) de Bertrand Mandico, qui sortira en février 2022, avant une compétition de longs incluant l’attendu Bruno Reidal de Vincent Le Port. En panorama, François Zabaleta présentera Chien perdu, tandis que l’un de ses courts sera aussi en lice, au sein du programme gay : Un homme disparaît.

Il y concourra avec, côté français, Babtou fragile d’Hakim Mao, Beautiful Stranger de Benjamin Belloir, Gare aux coquins de Jean Costa, Jeudi, vendredi, samedi d’Arthur Cahn (photo ci-dessous) et pas moins de trois œuvres de Mathieu Morel, dont l’une porte incontestablement le titre de l’année : Ce qu’il advient quand de pauvres beaux hétéros postent des photos d’eux sur l’Internet



Dans la section queer, on retrouvera évidemment le dernier film d’Alexis Langlois (Les démons de Dorothy) et l’un de ceux du prolifique Florent Gouëlou (Premier amour), dont un autre film apparaît en programme lesbien, à savoir Où vont les sons. Il s’y mesurera entre autres à Æon d’Emmanuel Fraisse, Bonsoir d’Athina Gendry ou encore Le temps d’une nuit d’Alice Fargier, porté par son duo de choc Salomé Richard/Nathalie Beder (photo ci-dessous). 

Du côté du programme transgenre, on ne ratera pas Luz de presença (photo de bandeau), dernier opus du cinéaste portugais Diogo Costa Amarante, dont on pourra retrouver une interview dans le prochain numéro de la revue Bref début février 2022.

À voir aussi, parmi des propositions venues de tous les coins de la planète (et même d’Iran !), la production française de la section : Vikken de Dounia Sichov. Enfin, la section documentaire permettra de voir notamment Silent Voice de Reka Valerik, qui figure par ailleurs en présélection du prochain César du court métrage documentaire.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès de Chéries-chéris 2020 (repoussé à juillet 2021).

- Sur un film précédent d’Arthur Cahn : Herculanum.