5 jours à Cabourg
La proustienne station balnéaire normande accueille ses Journées romantiques pour la 35e année, avec une compétition de courts métrage en son sein.
De ce mercredi 9 jusqu’au dimanche 13 juin, le Festival du film de Cabourg égrènera ses films en compétition, soumis aux différents jurys. Parmi les longs sont notamment en lice Gagarine, de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh (sortie en salles le 23 juin), De nos frères blessés d’Hélier Cisterne (qui sera pour sa part enfin distribué à l’automne) et le wallon Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni.
Soumis à un jury présidé par Jérémy Clapin, ce sont huit films courts qui concourront également, ce qui permet de tous les citer : Ainsi commença le déclin d’Antoine de Paul Rigoux (photo de bandeau), Grand garçon de Francis Magnin, Le sang de la veine de Martin Jauvat, Les mots croisés de Nicolas Engel, Mon cœur s’invente des souvenirs de Luc Battiston, Un monde sans crise de Ted Hardy-Carnac (photo ci-dessus), On n’est pas des animaux de Noé Debré et Malbrousque de Dorothée Sebbagh (photo ci-dessus), dont on n’avait pas de nouvelles depuis un moment et qui semble ainsi opérer un retour au format court. De quoi retrouver, pêle-mêle, William Lebghil, Pablo Pauly, Vincent Macaigne, Laetitia Spigarelli, Maxence Tual ou encore Bastien Bouillon.
Mentionnons aussi le panorama, où seront présentés entre autres les premiers longs métrages Sous le ciel d’Alice de Chloé Mazlo et De l’or pour les chiens d’Anna Cazenave-Cambet, ancienne pensionnaire de la Fémis. Sans oublier La pièce rapportée, le nouveau film d’Antonin Peretjatko, qui ne devrait pas engendrer la mélancolie…
À voir aussi :
- Une fille moderne, le court métrage précédent de Noé Debré, actuellement en ligne sur Brefcinema.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival de Cabourg 2020.
