Vent de Force 4 pour le jeune public !
Entre Toussaint et Noël, les jeunes spectateurs sont tout spécialement attendus dans les salles, par le biais de 4 programmes de courts lancés en l’espace de 3 semaines !
Les fêtes avant l’heure, c’est ce que promet Le Noël de Petit lièvre brun, sorti par KMBO en ce mercredi 17 novembre, avec 4 courts métrages accessibles dès l’âge de 3 ans et sur 43 minutes. Une version du classique La moufle signée Sophie Martin (différente de celle, déjà fameuse, de Clémentine Robach), est de la partie, tout comme Au cœur de l’hiver, un film de 2012 d’Isabelle Favez, réalisatrice suisse incontournable du secteur jeune public depuis deux décennies. le titre du programme correspond pour sa part à un 26 minutes venu d’Australie, au beau classicisme graphique, que l’on doit à Jo Boag (visuel ci-dessus).
Même jour de sortie pour Le quatuor à cornes : là-haut sur la montagne, avec pour commencer Temps de cochon, une très drôle animation en volumes d’une experte en la matière, Emmanuelle Gorgiard. Dans cette animation de marionnettes, quatre vaches fort sympathiques croisent la route d’un Fred Astaire porcin chantant et dansant tout en les initiant aux joies de la boue !
La société Vivement Lundi ! en est aux commandes, comme pour le second film inclus, le cartoonesque et musical Croq’marmottes de Benjamin Botella (visuel de bandeau). Ce dernier a aussi cosigné avec Arnaud Demuynck Là-haut sur la montagne, un 26 minutes toujours inspiré des albums du Breton Yves Cotten et qui fait suite à un premier programme sorti dans les salles en 2018 par Cinéma Public Films, Le quatuor à cornes. Plus de 100 000 entrées avaient alors été réalisées, on souhaite une fortune comparable à cet épisode 2.
Programme de saison, En attendant la neige aurait normalement dû trouver le chemin des salles il y a un an, mais la fermeture inopinée de celles-ci, liée alors à la résurgence de crise sanitaire, a conduit Gebeka Films à retarder à la fin 2021 la sortie prévue. Le 24 novembre seront donc enfin visibles sur grand écran 5 œuvres courtes animées plutôt récentes (47 minutes au total), dont les incontournables Le tigre sans rayures de Robin Morales, Première neige de Lenka Ivancíková, en marionnettes en stop-motion (visuel ci-dessus), et Un lynx dans la ville de Nina Bisiarina, où un sauvage félin s’en vient faire un tour en milieu urbain…
Les jeunes spectateurs à partir de 4 ans s’en réjouiront, le bestiaire proposé étant vraiment choupinet, entre notre petit tigre différent de ses semblables, un hérisson amateur de poudreuse et un écureuil sorti du studio Folimage, ce qui est toujours engageant !
Pour couronner ce beau tir groupé, Maman pleut des cordes (visuel ci-dessus) viendra à partir du 1er décembre, sous l’oriflamme des Films du Préau, mettre en exergue le titre éponyme, avant tout, déjà célébré dans de nombreux festivals (entre autres le Prix du jury pour un spécial TV à Annecy). Et l’auteur, Hugo de Faucompret, de prouver, après La vie de château de Clémence Madeleine-Perdrillat et Nathaniel H’Limi (les deux films entretiennent d’ailleurs plus d’une parenté), la créativité possible de l’exercice du 26 minutes dans un style beaucoup moins calibré que prévu.
Son héroïne, la petite Jeanne, séjourne chez sa folklorique “Mémé Oignon” pendant que sa maman, sujette à une sévère dépression, se repose dans un établissement spécialisé. Séduisant dans la forme, le film rend hommage, sans se laisser envahir, à l’œuvre de Miyazaki et trouve sa propre voie/voix avec drôlerie et émotion. Trois courts métrages le précèdent sur une durée de 50 minutes, à conseiller à partir de 5 ans : Le monde de Dalia de Javier Navarro Aviles et deux œuvres venues de Russie : Tout sur maman de Dina Velikovskaya et Le réveillon des Babouchkas de Natalia Mirzoyan. Les réjouissances de fin d’année se rapprochent, c’est sûr et certain…
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