Pour toi Arménie !
Tout le monde ne se souvient pas forcément de l’hymne de Charles Aznavour, mais il est particulièrement important de ne pas oublier l’Arménie ces temps-ci. Un cycle de films au Centre Wallonie-Bruxelles, à Paris, s’y emploie cette semaine.
“A Cinematic Affair. Récits arméniens des années 1990 à aujourd’hui” réunit plusieurs séances, entre ce jeudi 7 et le samedi 9 au Centre Wallonie-Bruxelles, permettant de donner un coup de projecteur sur cette cinématographie somme toute méconnue, au-delà de quelques grands noms, dans la période suivant l’indépendance du pays après 70 ans de domination soviétique.
L’artiste Garush Melkonyan a concocté la programmation avec sa curatrice Sona Karapoghosyan et l’ouverture proposera un court – L’homme sans bosse de Mikael Dovlatian (1995) – et un long – Labyrinth de Mikael Dovlatian, qui date de la même année. Serge Avédikian, interprète du premier sera notamment présent pour une rencontre avec le public.
On pourra découvrir d’autres courts, d’animation (Ballet de Naira Muradyan, 2012) ou de fiction, notamment une séance de cinq titres récents, datant de 2020/21, le samedi 9 à 17h30 : Twist d’Ovsanna Shekoyan, Appelé de Louise Martin Papasian, Christmas Roast de Alexsander Baghdasaryan, Monde de Christine Haroutounian et Storgetnya d’Hovig Hagopian (photo ci-dessus).
La clôture sera placée sous le signe du cinéma documentaire, à travers 5 Dreamers and a Horse, d’Aren Malakyan et Vahagn Khachatryan (photo ci-dessus), tandis qu’un hommage spécial aura aussi été rendu à la cinéaste Maria Saakyan, avec projection de son film The Lighthouse (2006, photo de bandeau).
À lire aussi :
- Sur des DVD parus en 2021, dédiés au jeune cinéma arménien.
- Sur un classique signé Serge Avedikian, Chienne d’histoire.
